Langues maitrisées

parlées couramment
  • français


    langue maternelle, teintée de régionalismes de l’est
  • anglais


    ma première langue scolaire, et celle dont on nous arrose quotidiennement.
  • allemand


    ma langue d’études universitaires, dans sa variante autrichienne.
  • italien


    langue d’échanges avec mes amis en Master, apprise à l’oral sans vraiment le vouloir.
presque comprises à l’écrit
  • néerlandais, luxembourgeois, suédois, dialectes germaniques


    grâce à mes connaissances en allemand et en anglais, en plus des cours que j’ai suivi de suédois, et de mes connaissances de linguistique historique, j’arrive globalement à comprendre ces langues germaniques à l’écrit. Le globalement est ici très important.
  • espagnol, portugais, calatan et autres langues romanes


    parlant français et italien, ayant étudié le latin et l’histoire des ces langues, j’arrive globalement à comprendre ces langues à l’écrit. Hormis le roumain, c’est le level au-dessus.
  • espéranto


    de par le fonctionnement même de cette langue et l’intérêt que j’y ai porté, je la comprends relativement bien à l’écrit et même à l’oral.
des bases bancales
  • finnois


    Je l’ai étudié un semestre à l’université de Vienne.
  • japonais


    Je l’ai étudié un semestre à l’université de Bourgogne et j’y ai même réussi mon examen. Mais je ne me souviens que des éléments de grammaire, je ne sais plus le lire ni l’écrire.
  • grec moderne


    Là aussi, je l’ai étudié un semestre à l’université de Vienne.
  • irlandais, breton


    J’en connais quelques éléments de par mon étude des langues celtiques.
  • langues slaves


    quelques éléments là aussi de par mon parcours universitaire.J’ai rien retenu, mais je lis le cyrillique.
les mortes étudiées
  • latin vulgaire


    Si je n’ai pas fait latin au collège ni au lycée, le master m’a forcé à me mettre à jour : j’ai choisi la variété la plus populaire.
  • hittite


    J’ai tout oublié, sauf le traumatisme de devoir traduire des tablettes de cunéiforme en allemand le mercredi matin.
  • germanique


    variété de mon cœur, un véritable bonheur.
  • vieil irlandais


    Le pire système verbal à présenter lors d’un exposé. L’écriture n’est pas plus simple.
  • sanskrit védique


    C’était passionnant, et si je relis sa grammaire parfois, j’en retiens jamais très longtemps les règles.

Formation scolaire & universitaire

2006-2009 : Baccalauréat STI génie mécanique (mention B)

Comme tous les enfants du sud-haut-marnais à pouvoir poursuivre dans le général après le collège, c’est au lycée Diderot de Langres que j’ai suivi ma scolarité. J’y ai alors fait une seconde ISI (Initiation aux Sciences de l’Ingénieur) avec LV1 anglais / LV2 allemand, puis je me suis orienté vers un Baccalauréat STI (Sciences et Technologies de l’Industrie), option Génie Mécanique & Productique.

Certes, cela peut surprendre étant donné le parcours que j’ai pris par la suite, mais ce Bac correspondait à ce que je voulais pour mon avenir professionnel. C’est d’ailleurs sans doute ma période scolaire préférée sur le plan pédagogique, avec une partie pratique incroyablement enrichissante qui m’a permis de comprendre toute la chaîne de production d’une pièce industrielle, de la conception papier à la programmation numérique, de la gestion des matières premières à leur usinage, le tout jusqu’au contrôle qualité. La seule chose que j’ai pu regretter, c’est l’emploi du temps beaucoup trop chargé pour maintenir la LV2 allemand durant la terminale.

2010-2013 : Licence LLCE Allemand et ERASMUS

Par la suite, je suis donc parti à l’Université de Lorraine-Nancy où j’ai commencé à suivre des cours de linguistique en Sciences du Langage, que j’ai abandonné en cours d’année. Sans vouloir en détailler les raisons, disons que ni la santé, ni le cercle familial étaient optimaux.

Je me suis alors réorienté vers l’Université de Bourgogne où j’ai débuté l’année suivante une licence LLCE Allemand (Langue, Littérature, Civilisation Étrangère) ; si vous avez suivi, j’ai pourtant abandonné cette LV2 au lycée. Le Bac techno me facilitait pas non plus la tâche pour être accepté dans ce cursus.

Après des dossiers et des entretiens, j’ai finalement pu m’y inscrire. Sans trop d’embuches et dans les trois ans réglementaires, j’ai obtenu cette licence en 2013 avec une spécialisation FLE (Français Langue Étrangère) choisie en dernière année. Ce parcours m’a imposé une LV3, et j’ai choisi Japonais sans grande conviction, et je n’en garde pas une bonne expérience.

Pour conclure mon année, je suis parti un semestre à l’Université Johannes Gutenberg de Mayence en Allemagne où j’ai essentiellement suivi des cours de linguistique. Durant cette période, il me semblait évident de vouloir faire carrière dans le monde universitaire, et c’est pour cette raison que j’ai postulé pour être intervenant dans un colloque international de linguistique, à Grenade en Espagne. Sélectionné et plus jeune participant, j’y ai fait une présentation sur les interjections et les processus qui conduisent à leur création, notamment le figement.

2013-2017 : Master de linguistique historique & Indo-Européen

La licence obtenue, je suis sorti du circuit universitaire français classique et je me suis inscrit à l’Université de Vienne en Autriche en tant qu’étudiant régulier, c’est-à-dire en dehors de tout programme d’échange international ou aménagé.

Je suis alors parti vivre en Autriche, un pays que je n’avais jamais visité et où je ne connaissais personne, et ce afin de suivre des cours dans la discipline qui m’attirait le plus : la linguistique historique et indo-européenne, exclusivement focalisée sur l’histoire et l’évolution des langues parlées aujourd’hui en Europe et au Moyen-Orient. Durant les trois ans où j’ai étudié là-bas, j’ai donc suivi des cours d’histoire des langues slaves, indiennes, germaniques et romanes, j’ai étudié le sanskrit, le grec, le latin, l’avestique et surtout le latin vulgaire, le vieil haut-allemand et le hittite qui furent mes langues de spécialités (germanique en langue occidentale, hittite en langue orientale). J’y ai également fait de la traduction, de textes védiques et vieux-norrois notamment, j’y ai appris l’histoire de la discipline en tant que telle, le fonctionnement du verbe dans les langues celtiques… A côté de cela, et parce que les matières universitaires françaises portent des noms parfois alambiqués empêchant parfois d’obtenir leur équivalence, j’ai dû refaire plusieurs cours de linguistique traditionnelle.

Autant dire que le programme était chargé, mais incroyablement passionnant. Après avoir validé cinq semestres de cours, soit l’un de plus que prévu pour le diplôme, il me restait à faire le mémoire, dont le sujet portait sur la comparaison entre les assertions d’Antoine Meillet vis-à-vis de la sociolinguistique historique, à une époque où cette discipline n’existait pas, avec la littérature actuelle pour en vérifier la pertinence ou au contraire en faire la critique.

Mais ce mémoire, je ne l’ai pas rendu. En réalité, je ne l’ai même pas rédigé. C’était une décision murement réfléchie. Il s’agissait d’un travail de recherche demandant au moins une année d’étude supplémentaire. Je travaillais déjà à côté, et concilier cette nécessité économique avec la rédaction d’un tel mémoire était difficilement tenable. Puis, pour quelles débouchées? L’Autriche n’est pas particulièrement une terre d’accueil, et un tel diplôme n’ouvrait aucune voie en France : il aurait fallu pousser au doctorat, avec bien peu de chance qu’il soit financé.

Indogermanisches Lexikon
(lexique indo-européen)
4 crédits
1
(20/20)
Indogermanische Syntax
(syntaxe indo-européenne)
4 crédits
3
(13/20)
Historische Grammatik einer weiteren idg. Sprache Asiens (VO): Hethitisch
(grammaire historique d’une langue I.-E. d’Asie (CM) : Hittite)
4 crédits
2
(15/20)
Historische Grammatik einer weiteren idg. Sprache Asiens (PS) : Hethitisch
(grammaire historique d’une langue I.-E. d’Asie (TD) : Hittite)
6 crédits
2
(15/20)
Historische Grammatik des Lateinischen
(grammaire historique du latin)
4 crédits
2
(15/20)
Grammatiktheorie und Struktur einer nichtidg. Sprache
(théorie de la grammaire et structure d’une langue non-I.-E.)
4 crédits
1
(20/20)
Historische Grammatik einer weiteren idg. Sprache Europas (VO): Germanisch
(grammaire historique d’une langue I.-E. d’Asie (CM) : Germanique)
4 crédits
3
(13/20)
Historische Grammatik einer weiteren idg. Sprache Europas (PS): Germanisch
(grammaire historique d’une langue I.-E. d’Asie (CM) : Germanique)
6 crédits
2
(15/20)
Historische Grammatik des Altindischen (VO)
(grammaire historique du sanskrit védique (CM))
4 crédits
1
(20/20)
Historische Grammatik des Altindischen (PS)
(grammaire historique du sanskrit védique (TD))
6 crédits
1
(20/20)
Indogermanische Grammatik
(grammaire indo-européenne)
8 crédits
2
(15/20)
Indogermanische Morphologie
(morphologie indo-européenne)
4 crédits
1
(20/20)
Einführung in die Theorie des Sprachwandels
(introduction en théorie de changement linguistique)
4 crédits
1
(20/20)
Indogermanische Phonologie
(phonologie indo-européenne)
4 crédits
1
(20/20)
Einführung in die Semantik
(introduction à la sémantique)
6 crédits
2
(15/20)
Grammatiktheorie
(théorie grammaticale)
6 crédits
1
(20/20)
Einführung in die Indogermanistik (VO)
(introduction aux études indo-européennes(CM))
4 crédits
3
(13/20)
Einführung in die Indogermanistik (PS)
(introduction aux études indo-européennes(TD))
6 crédits
2
(15/20)
Geschichte der Sprachwissenschaft
(histoire de la linguistique)
4 crédits
1
(20/20)
Masterarbeit
(mémoire de master)
24 crédits
Relevé de note de master

La chaine YouTube

2016 : Le début de la chaine & le retour en France

Fin 2014, j’ai dû quitté mes boulots étudiants en Autriche pour des raisons de santé, puisque je bossais dans l’hôtellerie 25h par semaine pour me payer mes études tout en donnant des cours de français à côté. Alors, je me suis lancé sur YouTube. J’avais déjà un blog de linguistique, qui marchait clairement pas. J’étais pas le premier à vouloir vulgariser mon domaine, j’étais même en retard par rapport aux autres chaines de vulga qui perçaient depuis plusieurs mois déjà, mais ça me trottait depuis plusieurs années dans la tête. J’avais même fait un test vidéo en 2012 ou 2013 ; à l’époque, je voulais appeler ma chaine lingua franca. Finalement, j’avais lancé un blog, appelé linguisticae afin d’avoir une URL courte et en un seul mot, dont le nom évoquait directement la spécialité.

Quand la chaîne a commencé à fonctionner un peu, et alors que je ne voulais plus de cette carrière universitaire qui me faisait rêver autrefois, j’ai décidé de retourner vivre en France. Je me suis découvert une passion pour la vidéo, développer ma chaine devenait intéressant autant sur le plan intellectuel que créatif pour moi. Puis sont venues les invitations en évènements, les premières conférences, les interviews.

La suite, vous la connaissez.